Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si le défunt n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question, alors son héritage se répartit comme suit :
A ses deux épouses : le huitième (part déterminée par le Coran) – partagé entre elles avec parité - car il existe une descendance héritière, Allah, le Très Haut, dit : « Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. » (Coran 4/12).
A la fille : la moitié (part déterminée par le Coran) : « Et s'il n'y en a qu'une, à elle alors la moitié. » (Coran 4/11).
Ce qui reste revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) aux frères et sœurs consanguins : au garçon parmi eux une part équivalente à celle de deux filles, Allah, le Très Haut, dit : « Et s'il a des frères et des sœurs, à un frère alors revient une portion égale à celle de deux sœurs. » (Coran 4/176).
Les neveux (fils des frères consanguins) n’héritent pas en présence du frère consanguin du défunt ; de même que les deux frères utérins n’héritent pas en présence de la fille. Dans le livre « Qachf al-Qinâ' » : « Les frères ou sœurs utérins n’héritent pas en présence de l’enfant du défunt (garçon ou fille) ou de l’enfant du fils (garçon ou fille) [...] »
L’héritage est partagé en 80 parts : les deux épouses en perçoivent le 1/8 c'est-à-dire 10 parts (soit 5 parts à chacune ). La fille en perçoit la moitié (40 parts). Chaque frère consanguin en perçoit 4 parts et à chaque sœur consanguine 2 parts.
Et Allah sait mieux.