Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si les héritiers se limitent à ceux qui ont été mentionnés dans la question, alors l’épouse perçoit le huitième en vertu de la Parole d’Allah, exalté soit-Il, à propos de la part des épouses : « […] Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après […] » (Coran 4/12). Le reste de l'héritage revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) aux 3 fils et aux 2 filles et à chaque fils une part équivalente à celle de deux filles, Allah, le Très Haut, dit : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. » (Coran 4/11). Quant aux autres proches du défunt (petits-fils, petites filles, frère consanguin, soeurs germaines et neveux), ils n'ont aucun droit dans cette succession à cause de la présence du fils direct.
L’héritage se répartit en 64 parts, l’épouse en perçoit le 1/8 c'est-à-dire 8 parts ; il reste 56 parts à partager entre les fils et les filles : chaque fils en perçoit 14 parts et chaque fille en perçoit 7.
Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très grave et extrêmement épineuse. Par conséquent, il n'est donc pas possible de se contenter et de se référer à une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut au contraire porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent. Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.