Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il n’y a aucun doute sur le danger relatif à la scolarisation des enfants dans les écoles des non-musulmans surtout si leur foi et leur moralité ne sont pas protégées par une bonne connaissance religieuse et une grande piété. Celui qui envoie ses enfants sans protection dans de telle école commet un grand péché, désobéit à Allah et Son Messager et néglige le dépôt qu’Allah, exalté soit-Il, lui a confié. En effet, Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Ô les croyants ! Préservez vos personnes et vos familles d’un feu dont les gens et les pierres seront les combustibles » (Coran 66/6)
Le Prophète () a dit : « Chacun de vous est un berger et chacun de vous est responsable de l'objet de sa garde. Le chef d'État est un berger et est responsable de ses administrés. L'homme est berger dans sa famille et est responsable de l'objet de sa garde. La femme est bergère dans la maison de son mari et est responsable de l'objet de sa garde. Le serviteur est berger dans les biens de son maître et est responsable de l'objet de sa garde. Chacun de vous est donc berger et est responsable de l'objet de sa garde.» (Boukhari et Mouslim).
Cela ne veut pas dire qu’on peut qualifier de mécréant le père qui envoie ses enfants dans les écoles des non-musulmans et on ne peut pas donner ce qualificatif non plus aux enfants qui fréquentent de telles écoles même s’ils ignorent tout de la religion islamique et ne sont pas à l’abri de la tentation. Même si dans ces écoles on enseigne l’athéisme, par l’exposition de la théorie de Darwin, les innovations et des choses en contradiction avec la foi islamique, il se peut que le musulman qui les fréquente le fasse pour un but louable pour pouvoir répondre aux allégations qu’ils avancent par exemple, il se peut aussi qu’il assiste au cours mais ne croit pas à tout ce qu’il contient de mécréance.
Taxer un musulman de mécréant est une chose grave qu’il ne faut pas prendre à la légère et on ne peut le faire que s’il dit une chose, accomplit un acte ou professe, sans excuse valable (comme la contrainte ou autres), une croyance que le Livre d’Allah et la Sunna jugent comme de l’incroyance majeure faisant sortir de l’Islam. Il faut donc prendre soin de ne pas lancer cette accusation à un musulman. Il n’y a qu’Allah et Son messager () qui peuvent en juger et non les gens selon leurs passions.
Celui qui envoie sans excuse valable ses enfants dans les écoles des non musulmans commet certes, un grand péché mais il n’est pas un Kafir (mécréant). Il s’agit plutôt mais un ‘Asi (pécheur) et Allah peut lui pardonner comme Il peut lui en tenir rigueur.
Cependant, nous avons le devoir d’alerter et d’avertir les musulmans des dangers que peuvent représenter certaines choses mais nous n’avons pas le droit de taxer de Kâfir, Fassik, Murtad (apostat) ceux qui les commettent.
En effet, on peut dire que telle parole, tel acte ou telle croyance sont de l’incroyance, sans pour autant que l’on juge mécréant une personne précise.
Car sortir injustement un musulman de l’Islam et juger hâtivement les gens comme mécréants a des conséquences très graves.
Et Allah sait mieux