Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager Mohammed ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Nous implorons Allah de récompenser votre mari pour l’importance qu’il accorde au maintien de ses liens de parenté, il se peut que grâce à sa bienfaisance envers ses proches, Allah lui accorde une subsistance abondante et place Sa bénédiction dans sa vie, dans ses biens, dans sa famille et dans ses enfants.
Le fait de contracter des dettes est a l’origine une chose permise. Il est mentionné dans l’Encyclopédie koweitienne du Fiqh : « En principe, il est permis de contracter des dettes car Allah, exalté soit-Il, dit dans Son Livre : « ô les croyants ! Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit; […]. » (Coran 2/282). Et parce que le Prophète () contractait des dettes. Mais le statut de cette action peut changer selon les motifs qui poussent la personne à avoir recours aux dettes … ». Il est mentionné dans un autre passage de ce livre : « Contracter des dettes pour combler un besoin vital est une chose permise si la personne a les moyens ou pense pouvoir avoir les moyens de les rembourser, même si le mieux pour cette personne est de patienter et de ne pas recourir à ce moyen, vu que l’endettement est une forme d’esclavage. »
On ne peut blâmer votre mari s’il contracte des dettes pour aider sa famille et gagner le cœur de certains de ses membres, surtout s’il a un salaire qui lui permet de rembourser ses dettes. Mais il y’a une chose importante qu’il ne doit pas oublier : il ne doit oublier qu’il lui est interdit de négliger la prise en charge de sa femme et de ses enfants, laquelle doit couvrir la fourniture de la nourriture, de la boisson, des vêtements et du logement, ainsi que tout ce dont l’épouse et les enfants ont besoin pour leur subsistance et cette prise en charge vient avant celle de sa mère et de son père et à plus forte raison celle de ses parents lointains. Ibn Qudâma a dit : « l’homme marié qui ne lui reste après sa propre subsistance que celle d’une seule personne, doit la donner à sa femme car son droit prime sur celui des autres membre de sa famille. Nous tirons preuve du hadith dans lequel le Prophète () a dit : " Si l’un de vous est dans le besoin, il doit commencer par soi-même, s’il lui reste quelque chose après sa propre nourriture il doit le donner à sa femme et ses enfants, s’il reste un surplus de nourriture après sa propre famille, il doit le donner à ses proches …" » Fin de citation
Il convient à votre mari de combler de faveur, selon ses moyens, sa femme et ses enfants et il ne doit pas se contenter de leur donner le strict minimum pour survivre.
Et Allah sait mieux