Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Selon la majorité des oulémas, il n’y a aucune différence entre al-Fard et al-Wâdjib. Ces deux termes ont la même signification à savoir l’obligation. Par conséquent, le mot al-Fard signifie al-Wâdjib et le mot al-Wâdjib signifie al-Fard.
En revanche, les hanafites font une différence entre les deux termes. Selon eux, al-Fard signifie ce qui est établi par une preuve indiscutable alors qu’al-Wâdjib signifie ce qui est établi par une preuve conjecturale (sujette à interprétation). »
Pour les jurisconsultes, le mot sunna désigne un acte ou une parole qui comporte une récompense pour celui qui le fait ou la dit, mais pas de châtiment pour celui qui les néglige.
Les deux Rak’ats après la prière du Maghrib ne sont ni un Fard ni un Wâdjib mais une sunna en vertu de la parole du Prophète () lorsqu’il répondit à la question du bédouin qui l’avait interrogé de la façon suivante : « Dois-je accomplir d’autres prières en dehors des cinq prières ? » Le Prophète () lui dit alors : « Non, si ce n’est des prières surérogatoires. » Les deux Rak’ats après la prière du Maghrib font partie des Rawâtib (prières accomplies avant ou après les prières prescrites) dont l’accomplissement est souhaité. En effet, le Prophète () a dit :
« Allah construira une maison au Paradis à celui qui accomplira douze Rak’âts surérogatoires avec assiduité. Quatre Rak’âts avant la Salate al-Dhuhr et deux après, deux Rak’âts après la Salate al-Maghrib, deux Rak’âts après la Salate al-‘Ichâ’ et deux Rak’âts avant la Salate Al-Fadjr. » (Al-Nasâ’î)
Toutes ces prières sont appelées al-sunan al-rawâtib. Il est recommandé au musulman de les accomplir avec assiduité. Cependant, s’il les délaisse, il ne sera pas châtié.