Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Nous vous recommandons de bien vous comporter avec votre père et d’être bienfaisant envers lui. Le droit d’un père sur son fils est immense. Et ce n’est pas parce qu’il fait preuve d’injustice ou agi mal qu’il doit être privé de ce droit. Allah nous enjoint d’accompagner convenablement ses parents polythéistes, ceux qui ne nous ordonne pas de commettre nous aussi des actes de polythéisme. Il a dit :
« Si toutefois ils te poussent à M’associer des divinités dont tu n’as aucune connaissance, ne leur obéis pas, mais conduis-toi avec eux de manière convenable ici-bas. » (Coran 31/15).
Dans son ouvrage Al-Adab Al-Mufrad, Boukhari a intitulé un de ses chapitres : « Chapitre de la bonté envers les parents même si tous les deux sont injustes. »
Il y a mentionné un récit d’Ibn Abbâs, qu’Allah soit satisfait de lui, qui dit : « Aucun musulman n’a ses deux parents musulmans et se tient le matin à leur coté en espérant en recevoir la récompense sans qu’Allah lui ouvre deux portes du paradis. Et une seule porte s’il n’a qu’un de ses parents. Et s’il en met un en colère Allah ne sera pas satisfait de lui jusqu’à ce que ce parent soit satisfait de lui. » On demanda : « Même si les deux sont injustes avec lui ? » il dit : « Oui, même si les deux sont injustes avec lui. » Fin de citation.
Il fait partie de la bonté envers votre père de lui adresser un conseil et lui défendre d’être injuste. Expliquez-lui qu’il n’est pas permis de faire un testament en faveur d’un héritier. Dites-lui d’être juste envers ses enfants. Mais faites-le avec douceur et un bon comportement, sans dureté ni malveillance. On ne se comporte pas avec ses parents comme avec d’autres gens quand il s’agit de prescrire le bien et proscrire le mal.
Ibn Muflih, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Ahmad dit dans une version rapportée par Yusuf ibn Musa : « un homme peut prescrire le bien et proscrire le mal à ses parents. » Dans la version de Hanbal : « S’il voit quelque chose de blâmable chez l’un de ses parents alors qu’il le lui fasse savoir sans dureté ni malveillance. Qu’il n’emploie pas des termes durs. Ou alors il est mieux de le laisser. Le père n’est pas comme un étranger. » Fin de citation du livre Al-Âdâb Al-Char’iyya.
Et Allah sait mieux.