Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il est rapporté de source sûre dans le Musnad de l’imam Ahmad selon Abdullah ibn Omar, qu’Allah soit satisfait de lui, que le Prophète, , a dit : « Allah a interdit le paradis à trois hommes : celui qui est addict à l’alcool, celui qui rompt les liens de parenté et le ‘dayyûth’, celui qui accepte qu’un membre de sa famille commette la turpitude. ».
Ce hadith explique la signification du terme ‘dayyûth’, il s’agit de celui qui accepte qu’un membre de sa famille commette la turpitude et n’éprouve aucune jalousie pour eux.
Dans l’encyclopédie intitulée Al-Mawsû’a al-Fiqhiyya, il est dit : « La notion de ‘Diyâtha’ a été défini en des termes proches en fonction des définitions mais toutes renvoient à un seul sens qui est le sens linguistique : ne pas ressentir de jalousie pour les membres de sa famille. » Fin de citation.
Ceci étant su, il apparait que la personne décrite dans la question qui fait la cour aux femmes et tente de les séduire n’entre pas dans le cadre de l’appellation de ‘dayyûth’ et son acte n’en fait pas partie.
Faire la cour aux femmes, leur parler pour les séduire et s’en faire aimer, est un acte blâmable, sans aucun doute. Et ce, que la fille en question soit consentante ou non. Agir ainsi implique nécessairement d’être taxé de perversité, ce qui, dans la terminologie religieuse, signifie sortir de l’obéissance à Allah bien que la foi subsiste en se rendant coupable d’un péché majeur ou en persistant à commettre un péché mineur. C’est ce que dit Ibn Hajar Al-Haytami dans son ouvrage Al-Zawâjir.
Ainsi il n’est pas impossible que par la suite son impudence envers l’honneur des autres l’amènent à ne plus ressentir de jalousie pour les membres de sa propre famille et il deviendrait ainsi un ‘dayyûth’.
Et Allah sait mieux.