Louange à Allah. Paix et Salut sur Son Prophète.
Les petits-fils, en la présence des fils, sont considérés comme des étrangers. Il est alors permis au grand-père de leur donner ce qu’il veut de son argent, la preuve étant qu’il n’hérite pas comme on le sait, de même que l’authenticité du testament et son application au cas où le grand-père meure du vivant de ses fils, auquel cas les petits-fils n’héritent de rien. La recommandation de traiter sur un pied d’égalité les fils s’agissant de dons et l’interdiction d’établir des distinctions entre eux est propre aux enfants consanguins et non aux petits-fils. En effet, le hadith rapporté par An-No’man, qui est la référence concernant l’obligation de traiter les enfants sur un pied d’égalité en matière de dons, ne mentionne pas les petits-fils, le grand-père ayant le droit de partager son argent entre ses fils, en excluant ses petits-fils, sans que cela ne soit considéré comme une injustice, car il s’agit là de la disposition de la Charia concernant son argent s’il meurt.
Ceci dit vous devez savoir, mon frère, que le don de votre grand-père, lorsqu’il était en bonne santé et en la présence de ses enfants, était un don licite et valide, s’il remplissait le reste des conditions du don correct et de son application.
Nous attirons votre attention ici sur une chose très importante, à savoir que le grand-père a été injuste envers ses filles qui sont vos tantes maternelles lorsqu’il a partagé son argent sans leur donner leur part et qu’il ne les a pas traitées de manière équitable, comme le reste de ses enfants, comme le Prophète () nous a ordonné de le faire.
Il ne fait pas de doute maintenant qu’il est préférable pour vous et pour les autres fils et petits-fils de ce grand-père de repartager cet argent et de donner à ces filles une part égale à leur part dans l’héritage. Si vos frères et vos oncles paternels refusent, vos tantes paternelles ont le droit d’intenter un procès devant les tribunaux pour réparer l’injustice qu’elles subissent.