Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Le musulman qui avait l’habitude de faire une œuvre pieuse et se trouve dans l’incapacité de la faire à cause d’un empêchement comme la maladie ou le voyage, lui sera inscrit (en termes de récompense) l’œuvre qu’il faisait quand il était sain et dans son lieu de résidence. Car il avait l’intention de faire cette œuvre et a été empêché par une excuse valable. Cheikh al-Islam Ibn Taymiya a dit dans Majmou’ Al-Fatâwâ : « l’une des règles de la Charia stipule que quiconque est fermement déterminé à accomplir une œuvre et en fait ce qu'il est capable de faire est dans la même position que celui qui a réellement accompli cette œuvre. Il est mentionné dans la Sunna que celui qui se purifie dans sa maison, puis se rend à la mosquée pour accomplir la prière en commun et constate en rentrant à la mosquée que la prière a été faite aura la récompense de la prière en commun. »
Nous n'avons trouvé aucun hadith, ni aucune tradition, ni aucune parole attribuée aux savants affirmant que la récompense du jeûne du jour de ‘Arafa sera attribuée à quiconque nourrit un pauvre pour compenser le jeûne de ce jour. N’empêche que donner de la nourriture à ceux qui en ont besoin est une œuvre très recommandée et que son auteur est largement récompensé.
Et Allah sait mieux.