Les enfants nés de la première épouse de mon défunt mari doivent-ils assurer mes charges ?

14-7-2024 | IslamWeb

Question:

Salam Alekoum, Je suis en période de Idda suite au décès de mon époux dont je n’ai pas eu d’enfant de lui. Depuis 1 mois je suis restée dans sa maison au sein du village de ma belle famille. Avec qui les relations ne se sont pas au beau fixe. Est-ce que ses enfants de sa première épouse doivent me prendre en charge financier maintenant ? Sachant que mon défunt mari était pauvre et n’avait pas laissé assez d’héritage qui me permettrait de vivre sans demander quoi que ce soit. Dans ma famille il y a deux fêtes de mariage qui vont se dérouler d’ici quelques jours, est-ce que j’ai droit d’y assister et rester la bas jusqu’à sa fin ? (Entre femmes). Merci par avance.

Réponse:

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Nous vous présentons nos condoléances pour le décès de votre mari et nous implorons Allah qu’Il lui fasse miséricorde, lui pardonne ses péchés, et l’élève au plus haut degré du Paradis.
Les enfants que votre mari a eus avec son autre épouse n’ont pas à vous prendre en charge financièrement. Si vous n’avez pas d’argent, il incombe à ceux qui vous prenaient en charge avant votre mariage de le faire aujourd’hui, parmi les membres de vote famille selon leur ordre de proximité avec vous.
Pour ce qui est d’assister à la fête, le principe de base relative aux règles du deuil exige de la veuve qu’elle reste dans la maison où son mari est décédé et ne sorte qu’en cas de nécessité ou de besoin, à condition qu’elle passe bien la nuit dans cette maison. Et si toutefois elle se sent mal à l’aise à la maison alors il y a une dérogation qui lui permet de se rendre chez des femmes avec qui elle pourra trouver du réconfort à condition toujours de ne passer la nuit que chez elle. En conséquence, si la fête en question n’a lieu qu’entre femmes, se trouve proche de chez vous, ne comprend aucun acte blâmable, alors il n’y a aucun mal – si Allah le veut – à s’y rendre pour trouver du réconfort, de parler avec ces femmes et de revenir chez vous pour dormir.
Nous attirons l’attention sur le fait que la veuve doit passer son délai de viduité dans la maison où son mari est décédé et qu’elle n’a pas le droit de quitter cette dernière sans nécessité et le simple fait d’avoir des problèmes avec la famille du défunt ne justifie pas le fait d’en sortir.
Et Allah sait mieux.

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