Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Ces deux hadiths sont d’un degré d’authenticité jugé faible et ils n’ont pas été rapportés de source sûre.
Le premier hadith figure dans l’exégèse de Tabari qui dit : « Selon Yûnus, Ibn Wahb, Ya’qûb ibn Abd Al-Wahhâb Al-Zuhrî, son père, Abd Al-Rahman ibn Hâshim ibn ‘Utba ibn abi Waqqâs, selon Anas ibn Malik, qui a dit : lorsque Djibril est venu sur le Bouraq vers le Prophète (), on aurait dit qu’elle avait tapé avec sa queue et Djibril lui dit : doucement ô Bouraq car personne comme lui ne t’a monté auparavant. Le Prophète () était sur son chemin et une vieille femme se tenait sur le côté de la route. Il demanda : qui est-ce ô Djibril ? Il dit : avance ô Mohammed. Ce qu’il fit autant qu’Allah le voulut… Puis Djibril lui dit : Quant à cette vieille que tu as vue sur le côté du chemin, il ne reste pas plus de temps avant la fin de ce monde qu’il n’en reste à vivre à cette vieille femme… »
Dans son exégèse, Ibn Kathir dit : « Les termes de ce hadith sont contraires à ce qui a été rapporté par des hommes de confiance sachant que dans cette chaine de transmission certains hommes ne sont pas fiables. (Nakâra). Et aussi, l’un des hommes de la chaine de transmission est le seul à avoir rapporté ce hadith (Gharâba). » Fin de citation.
Dans son livre Al-Isrâ Wa Al-Mi’râj, Al-Albânî a dit : « Le maillon faible de ce hadith est le dénommé Abd Al-Rahman ibn Hâshim : je n’ai trouvé personne qui a fait une biographie de cet homme. » Fin de citation.
Pour ce qui est du deuxième hadith : il a été rapporté par Abu Ya’la dans son Mu’jam. Il a dit : « selon Mohammed ibn Isma’il Al-Waswâsî, Damra ibn Rabî’a, Yahya ibn abi ‘Amr Al-Shaybânî, Abu Salih Mawla Umm Hâni, Umm Hânî… et il y est dit : « Ils dirent : ô Mut’im laisse-nous lui demander ce qui nous est plus cher que Jérusalem. Ô Mohammed, dis-nous ce qu’il en est de notre caravane. Il dit : vous êtes venus avec la caravane de la tribu des Bani untel par Al-Rawhâ et un de vos chameaux s’est perdu. Ils se sont lancés à sa recherche pour terminer dans leurs tentes où il ne restait personne. Il y a avait une gourde d’eau et il en a bu. Demandez-leur. Ils dirent : Par Dieu, c’est un miracle. Il poursuivit : puis il s’est arrêté au niveau de la caravane de la tribu untel et les chameaux se sont détournés de moi et seul un chameau roux mit pied à terre. Il y avait un récipient recouvert de blanc. Je ne sais pas si le chameau l’a cassé ou non. Demandez-leur. Ils dirent à nouveau : Par Dieu c’est un miracle. Il poursuit : Puis la caravane s’est arrêtée à Al-Tan’îm avec à sa tête un chameau brun. Le voici il est là sur la dune. Et Al-Walid ibn Al-Mughîra dit : c’est un sorcier… »
Dans son livre Tarikh Al-Islam, Al-Dhahabi a dit : « C’est un hadith qui n’a été rapporté que par un seul homme. Al-Waswâsî est un narrateur faible et il est le seul à avoir rapporté ce hadith. » Fin de citation.
Et Allah sait mieux.