Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il n’y a aucun mal à l’accès des non-musulmans à la mosquée, surtout si cela sert la Da'wa, comme vous l’avez indiqué. Le verset dans lequel Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Qu’ils ne s’approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci » (Coran 9/28) signifie : que vous ne leur permettiez plus d’accomplir le Hadj ou la 'Umra, comme l’a affirmé l’histoire de la révélation de la sourate al-Tawba (le Repentir) et l’envoi de ‘Alî à la Mecque pour transmettre ses versets à ses habitants. Il en est de même pour le verset dans lequel Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « De tels gens ne devraient y entrer qu’apeurés » (Coran 2/114). Il ne sert pas de preuve à l’interdiction des mosquées aux non-musulmans, car il a été révélé à propos de ceux qui s’étaient emparés des mosquées et les contrôlaient. En fait, ce verset a été révélé lorsque les chrétiens ont occupé Bayt-ul-Maqdis et y ont jeté leurs ordures, ainsi que lorsque Quraych a interdit au Prophète () et ses Compagnons d’effectuer la 'Umrah l’année de la Trêve de Hudaybiya. Le verset rend licite d’attacher les prisonniers de guerre à l’intérieur de la mosquée, même s’ils sont mécréants, car le Prophète () attacha Thumâmah ibn Athâl, , alors mécréant, à un pilier de la mosquée de Médine pendant trois jours, pendant lesquels il passait () et lui demandait : « Ô Thumâma ! Qu’as-tu à dire ? ». Al-Khattâbî a fait remarquer : « Ceci prouve qu’il est licite qu’un polythéiste entre dans la mosquée si le besoin se fait sentir ». Et d’après Abû Hurayra, , les juifs vinrent rencontrer le Prophète (), alors qu’il était dans la mosquée (Abû Dâwûd).
Par ailleurs, nous devons attirer votre attention sur la nécessité de séparer les hommes des femmes, en consacrant un jour ou un moment à chaque groupe.