Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Les parents figurent parmi ceux qui ont le devoir de faire le bien et d’éviter de faire le mal, et les inciter à cela ne contredit pas le devoir de piété filiale et l’obéissance qu’il faut leur montrer. Cependant, cette incitation à la bienfaisance et cette proscription du mal doivent être faites avec politesse et tact, pour ne pas tomber dans un comportement interdit. Allah, exalté soit-Il, dit (sens des versets) :
· « Alors ne leur dis point : “Fi !” et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses » (Coran 17/23) ;
· « Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas ; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable” » (Coran 31/15).
En conseillant ses parents de faire le bien et en leur interdisant de commettre le mal, l’homme doit choisir la meilleure méthode et la plus gentille. Lorsqu’al-Hasan a été interrogé sur l’enfant qui commande à son père de faire le bien et lui interdit de commettre le mal, il a répondu : Il le conseille tant qu’il ne se fâche pas, et s’il se fâche, il doit se taire ». Et Ibn ‘Abidîn a rapporté cette parole des oulémas : « L’enfant doit proscrire une fois à ses parents de commettre le mal s’il les voit faire un acte blâmable. S’ils ne cessent pas, il doit garder le silence si ses reproches les ennuient, et il doit invoquer Allah, exalté soit-Il, de les guider et de leur pardonner ».
Sachez que les actes blâmables sont ceux qu’Allah, exalté soit-Il, a interdits, et les reproches que votre mère adresse à votre frère cadet n’en font pas partie.
Sachez aussi que les critiques que vous adressez à votre mère ne conviennent pas, car cela s’oppose à l’ordre d’Allah, exalté soit-Il, Qui dit (sens du verset) : « Adresse-leur des paroles respectueuses » (Coran 17/23).