Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Les jurisconsultes s’accordent à dire qu’il est interdit à un homme de porter une bague en or. Cependant, ils divergent sur le port des bagues en argent, en fer ou autres. L’avis prépondérant est que cela est permis. L’homme est autorisé à porter une bague en argent en vertu d’un hadith authentique de l’imam Muslim (qu’Allah lui fasse miséricorde) dans lequel il est dit que « le Messager d’Allah () portait une bague en argent à la main droite. » Certains oulémas ont même dit que c’était une sunna de porter une telle bague pour imiter le Prophète ().
Il est également permis de porter une bague en fer. L’imam Boukhari (qu’Allah lui fasse miséricorde) rapporte un hadith selon lequel le Prophète () a dit à un homme : « Cherche ne serait-ce qu'une bague en fer pour la lui offrir. » Quant à ce qui a été rapporté par Abû Dâwud, al-Tirmidhî (qu’Allah leur fasse miséricorde) et d’autres oulémas à savoir qu’un homme vint trouver le Prophète () alors qu’il portait une bague en fer et que celui-ci lui dit : « Pourquoi portes-tu un bijou des habitants de l'Enfer ? », il s’agit d’un hadith Da’îf (faible).
Quant aux bagues en or pour les femmes, elles sont permises en raison de la généralité des Textes indiquant la permission pour la femme de les porter. Parmi ces Textes figure la Parole d’Allah, exalté soit-Il (sens du verset) :
« Quoi ! Cet être (la fille) élevé au milieu des parures et qui, dans la dispute, est incapable de se défendre par une argumentation claire et convaincante ? » (Coran : (43/18)
Le mot parure englobe l’or et autres. Le Messager d’Allah () prit de la soie dans sa main gauche et de l’or dans sa main droite puis dit : « Ces deux choses sont interdites aux hommes de ma nation et autorisées aux femmes. » (Ibn Mâdja) Certains oulémas affirment qu’il y a une unanimité à ce sujet.
Les Textes interdisant le port des anneaux en or et sur lesquels s’est basé le cheikh al-Albânî (qu’Allah lui fasse miséricorde), ont été en partie déclarés Da’îfs par les oulémas. Ceux qui sont authentiques, ont été abrogés pensent certains oulémas, alors que d’autres sont d’avis qu’il s’agit de hadith marginaux en raison du fait qu’ils contredisent les hadiths qui sont plus authentiques et plus avérés qu’eux.