Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.
Si l'auteur de la question veut dire par ‘avec’ : en tant qu’associé, il vaudra mieux qu’il choisisse un Musulman intègre et honnête pour que leur commerce soit béni et rentable avec l’aide d’Allah. Abû Dâwûd et al-Hâkim ont rapporté ce hadith Sahîh (authentique) d’après Abû Houraïra, qu'Allah soit satisfait de lui, où le Messager d’Allah () a dit : « Allah dit : Je protège le partenariat de deux associés tant que l’un des deux ne trahit pas l’autre, et s’il le fait, je leur retire ma protection. » Al-Chawkâni, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Cela signifie que s’il n’y a pas trahison, Allah bénit les fonds des deux associés, entoure ces derniers de sollicitude, les aide et préserve leur argent. »On ne peut être à l’abri de la trahison et de la transgression d'un dépravé, d'un incroyant et surtout d'un apostat, spécialement dans les questions financières. Aussi Allah, glorifié soit-Il, dit-Il (sens du verset) : « … Un grand nombre d'associés n'hésitent pas à se léser les uns les autres, excepté ceux qui croient en Allah et font le bien. Mais, hélas ! Ces derniers sont fort peu nombreux ! … » (Coran 38/24) C’est pourquoi les Faqîhs (jurisconsultes) réprouvent l’association d'un musulman à un incroyant et aux musulmans qui ne craignent pas les opérations illicites.
Cheikh Zakarya al-Ansâry a dit : « L’association avec un incroyant est réprouvée. »
Si vous voulez dire être employé chez lui pour accomplir un travail licite sans subir d’humiliation, cela est permis parce que par principe les transactions sont permises avec les non musulmans. Des hadiths Da‘îf ont montré que ‘Ali, qu'Allah soit satisfait de lui, et un autre Compagnon faisant partie des Ansâr ont été employés chez un juif pour accomplir un travail d'irrigation contre un peu de dattes.Cependant, L’imam Ahmad a stipulé qu’il n’était pas permis à un musulman d’occuper chez un incroyant un emploi qui lui fera subir de l’humiliation, comme par exemple de le servir et de s’occuper de ses affaires personnelles.
Nous vous recommandons de conseiller cet apostat, de lui faire craindre Allah en se faisant aider par des gens versés en religion et pieux. Dans le cas où le conseil ne réussit pas avec lui, il faut porter son affaire devant les tribunaux religieux.
Et Allah sait mieux.