Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si un homme prononce le divorce et entend par là la signification réelle du mot, alors le divorce se produit même s’il n’en exprime pas l’intention, qu’il l’écrive ou pas. En revanche, s’il se contente de le mettre sur papier sans le prononcer alors il ne se produit pas excepté s’il en émet l’intention car la mise sur papier n’est qu’une des formes d’allusion au divorce et le divorce ne se produit pas par celle-ci si ce n’est en en exprimant l’intention. Dans le cas où le divorce ne se soit pas produit, il faut faire attention à préserver les droits de cette femme de façon à ce qu’ils ne soient pas perdus.
Quant au divorce de votre époux avec sa première épouse, nous ne pouvons pas déclarer qu’il se soit produit ou pas, surtout qu’il le nie. De plus, nous ne pouvons pas commenter la fatwa du cheikh disant que le divorce ne s’est pas produit car nous ne savons pas sur quoi il s’est basé pour dire cela et de quelle manière la question lui a été posée.
Quant au wahhabisme, ce n’est pas une école juridique, mais c’est un mouvement rénovateur et réformateur avec une activité de prédication. Ce nom a été donné par les ennemis de la prédication de cheikh Muhammad Ibn ‘Abd al-Wahhâb afin d’en détourner les gens. Le cheikh n’a jamais appelé sa prédication de la sorte ni même aucun de ses partisans. Ce qu’on sait des oulémas d’Arabie Saoudite, c’est qu’ils sont connus pour suivre l’école juridique hanbalite.
La divergence dans les questions jurisprudentielles entre les quatre écoles juridiques est bien réelle et chacune d’entre elles a sa propre interprétation. Parfois, une question jurisprudentielle fait l’objet de divergence au sein d’une même école. Il suffit au musulman ordinaire de suivre la fatwa d'un cheikh en la foi et en la piété duquel il a confiance.
Nous attirons votre attention sur le fait qu’en islam, la polygamie est permise à l’homme et si cela est le jugement prescrit par la Charia, il ne faut pas prêter attention aux lois humaines l’interdisant.