Quand est-ce que le musulman de la masse doit-il interroger les savants ? Doit-il le faire alors qu’il a déjà accompli quelque chose depuis un moment et qu’il ne le refera plus une seconde fois et n’aura plus d’incidence ?
Doit-il les interroger s’il a envie de dire quelque chose et qu’il ne sait pas si cela entre dans le cadre du mensonge ou non par exemple ou tout autre chose similaire dont il ne connait pas le statut et qu’il ne peut pas en appliquer le principe ? Doit-il interroger les savants même s’il n’a pas besoin de leur poser une question ?
Toutes ces problématiques sont liées et j’espère que vous apporterez une réponse développée ?
Merci.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il est obligatoire pour chaque musulman de ne pas s’engager dans un acte avant d’en connaitre le statut religieux. Et il lui est interdit de le faire s’il doute de son caractère illicite.
Tel est le critère à prendre en compte.
Pour ce que le fidèle ne veut pas faire, il n’est pas obligé de poser de questions à ce sujet. Mais pour les paroles dont il doute si elles sont permises ou non, il doit interroger les savants pour le savoir.
Pour les actes qu’il a accomplis par le passé et pour lesquels il a un doute, il doit interroger les savants pour en connaitre le statut de façon à ce que, si ces actes sont interdits, de s’en repentir et savoir quelle en est l’expiation obligatoire les concernant le cas échéant.
Les pensées obsessionnelles (Waswâs) sont à délaisser et il ne faut pas leur prêter d’attention ni s’en soucier. Se laisser aller à de telles pensées mène à un grand mal.
Et Allah sait mieux.
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