J’ai une papeterie où je vends des articles et des services de photocopies et ma question porte sur le statut d’ouvrir un compte client dans lequel ils déposeront une somme d’argent dans mon compte et je leur accorderai des réductions sur leurs achats que je prélèverai de cette somme en échange d’une réduction définie sur chaque facture.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si les montants déposés sur les comptes sont sous votre gestion et qu’ils sont garantis aux clients – et c’est ce qui nous semble au vu de votre question – alors ces sommes sont considérées comme un prêt des clients en votre faveur. Or, il n’est pas permis de poser comme condition à un prêt que celui-ci profite au prêteur. Cela fait partie des transactions usuraires qui sont interdites. Et en conséquence, cette transaction est interdite.
Dans son ouvrage Al-Mughnî, Ibn Qudâma dit : « Tout ce qui est prêté avec pour condition qu’il soit rendu avec un supplément est interdit. Il n’y a pas de divergence sur cette question. Ibn Al-Mundhir a dit : ‘’Les savants sont unanimes pour affirmer que si le prêteur pose comme condition à l’emprunteur un supplément sur la somme prêtée ou un cadeau et que le prêt s’effectue selon cette condition, alors ce supplément est considéré comme de l’usure. Il a été rapporté de Ubayy ibn Ka’b, d’Ibn ‘Abbass, de Ibn Mas’ûd, qu’ils ont défendu de faire un prêt si celui-ci implique un avantage parce qu’un prêt est un contrat amical et un acte qui a pour but de se rapprocher d’Allah. Il sort de ce cadre si on pose comme condition que soit restitué quelque chose de supplémentaire. » Fin de citation.
Et Allah sait mieux.
Vous pouvez rechercher une fatwa à travers de nombreux choix