J'ai entendu dire que la continuité dans le Ghussl n'est pas obligatoire selon certains savants. Selon cette opinion, si un homme commence son Ghussl après avoir prononcé la Basmalah (mention du nom d'Allah), puis l'interrompt et revient après plusieurs heures pour le compléter, doit-il refaire la Basmalah, ou la première suffit-elle?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La plupart des savants sont d'avis que la continuité n'est pas une condition pour la validité du Ghussl après une Janâbah (impureté majeure), et que l'interruption dans le lavage ne l'invalide pas.
Si une personne lave certaines parties de son corps, puis interrompt son lavage et souhaite le compléter par la suite, doit-elle refaire la Basmalah lorsqu'elle lave les parties restantes?
Nous n'avons trouvé aucun texte explicite des juristes sur cette question, mais il semble évident qu'il n'est pas nécessaire de la refaire. En effet, son acte est considéré comme une continuation du Ghussl qu'il a déjà commencé, et non comme un nouveau Ghussl indépendant. La Basmalah est requise au début du lavage et non en son milieu.
Dans al-Madjmou‘ de l'imam al-Nawawi, il est mentionné: « Si une personne veut accomplir le Ghussl après une impureté majeure, elle commence par prononcer la Basmalah et nourrit l'intention de se purifier de l'état de Janâbah». Fin de citation.
Le principe de base pour la Basmalah est qu'elle se prononce au début des actes d'adoration en général.
Al-Qurtubi a dit dans son exégèse : « La charia a recommandé de dire la Basmalah au début de chaque action, comme manger, boire, sacrifier, avoir des relations conjugales, se purifier, prendre le bateau, et d'autres actions similaires ». Allah, le Très-Haut, dit: ‘‘Mangez donc de ce sur quoi on a prononcé le nom d'Allah’’. (Coran 6/118) ». Fin de citation.
Al-Mirdâwi a dit dans al-Insâf: « Remarque: si la continuité n’est respectée dans le Ghusl ou le Wudou’ (ablutions), et que nous optons pour l’avis selon lequel elle n'est pas obligatoire, alors il est nécessaire quand même d’avoir une nouvelle intention pour compléter l’acte».
Le point important ici est qu’il a mentionné l’intention pour compléter le Ghusl, sans mentionner la Basmalah, sachant que dire la Basmalah pendant le lavage rituel n'est pas obligatoire, donc il n’y a pas de conséquence pour celui qui ne la prononce pas.
Et Allah sait mieux.
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