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Les mérites de la ville de Médine (Deuxième partie)

Les mérites de la ville de Médine (Deuxième partie)

Le Prophète, , a enjoint d’endurer la pauvreté et les conditions difficiles que l’on peut rencontrer à Médine. Lorsque certains de ses habitants ont voulu émigrer vers les terres fertiles et les riches cités, il  s’est, , exclamé : « Médine est mieux pour eux s’ils savaient. Allah remplace par quelqu’un de meilleur quiconque est heureux de la quitter. J’intercéderais ou je serais le témoin en faveur de quiconque y endure l’indigence et l’adversité. » [Rapporté par Muslim]

 

 

L’Envoyé d’Allah, , a formulé qu’elle était honorable et qu’il était extrêmement grave de provoquer quoi que ce soit en son sein à travers ses paroles : « Médine est sacrée entre les montagnes de ‘Aïr et de Thawr. Quiconque y introduit quoi que ce soit de mal, recevra la malédiction d’Allah, des anges, et de tous les hommes. Allah n’acceptera rien de lui (le Jour de la Résurrection).» [Rapporté par el bukhârî et Muslim]

 

 

Le Prophète, , a invoqué la Baraka en sa faveur en disant : « Ô Allah ! Bénis nos récoltes, bénis notre Médine, bénis notre Saâ, et bénis notre Moud (unités de mesure). » [Rapporté par Muslim. Le Sâ’ et le Mud sont des mesures de capacité] (Il est à remarquer notamment qu’il a demandé une plus grande Baraka en faveur de Médine qu’Ibrahim en a demandé en faveur de la Mecque).

 

 

La peste et l’Antéchrist n’atteignent pas ses murs conformément au Hadith : « Des anges se tiennent à chaque entrée de Médine ; la peste et l’Antéchrist ne peuvent y entrer. » [Rapporté par el Bukhârî et Muslim]

 

 

Le Prophète, , a sévèrement mis en garde de faire du mal à ses habitants en disant : « Allah fait fondre comme le sel fond dans l’eau quiconque veut faire du mal aux habitants de Médine. » [Rapporté par el Bukhârî et Muslim avec des énoncés quelque peu différents]

 

 

Lorsque le Prophète, , voyait au loin les murs de Médine en retour de voyage, il faisait accélérer le pas de sa monture.[Rapporté par el Bukhârî] Il a fait également l’invocation suivante : « Ô Allah ! Fais-nous aimer Médine comme nous aimons la Mecque ou plus encore... et déplace sa fièvre à el Djouh'fa. » [Rapporté par el Bukhârî et Muslim]

 

 

Le Prophète, , a dit : « Celui qui peut mourir à Médine qu’il le fasse, car je serais l’intercesseur de celui qui meurt à Médine. » [Rapporté par Ahmed, voir Sahîh el Jâmi’ e-Saghîr de l’Albânî (6015).]

 

 

Le Prophète, , a affirmé concernant certaines dattes de Médine : « Celui qui mange tous les matins sept dattes d’Al Adjwa, il sera immunisé ce fameux jour contre le poison et la sorcellerie. » [Rapporté par el Bukhârî et Muslim. Voir el Ahâdîth el Wârida di Fadhâil el Medîna du docteur Sâlih el Rifâ’î]   

 

Au niveau de l’adoration, Médine jouit de certains mérites. Entre autres, la récompense de la prière dans la mosquée du Prophète, , est multipliée comme le confirme le Hadith : « Une prière dans ma mosquée vaut mieux que mille prières dans n’importe quelle autre mosquée en dehors de la Mosquée sacrée. » [Rapporté par el Bukhârî et Muslim] (Une prière à la Mecque vaut cent milles prières, tandis qu’une prière à el Aqsa vaut deux cent cinquante prières selon un Hadith authentique et non cinq cents comme l’assument certaines annales dont la chaîne narrative est faible). Cela concerne aussi bien les prières surérogatoires que les prières obligatoires.

Si la mosquée est remplie de fidèles, il est possible de prier dans les rues alentour et de bénéficier de la récompense prévue pour la prière en assemblée sans bénéficier toutefois de la récompense de mille prières réservée à celui qui prie à l’intérieur de ses murs. Au cœur de la mosquée, il y a un lieu privilégié comme le Prophète l’indique : « Entre ma maison et mon minbar (non : « entre ma maison et ma tombe » comme l’avancent certaines annales inventées), il y a un jardin du Paradis. » [Rapporté par el Bukhârî et Muslim]

Il est donc plus opportun de s’adonner à certains rituels (Dhikr, lecture du Coran, prière surérogatoire) à cet endroit précisément, en dehors bien sûr de l’office au cours duquel il faut privilégier les premiers rangs. [Voir Fadhl el Madîna de Sheïkh ‘Abd el Muhsîn el ‘Abbâd]

 

En arrivant à Médine, il convient de se rendre à la Mosquée du Prophète () pour y prier deux Rakaâtes ou même plusieurs. Il est opportun d’y multiplier les prières et la lecture du Coran et d’assister aux cours qui y sont organisés, le Prophète, , a dit : « Quiconque entre dans notre mosquée pour apprendre ou enseigner une bonne chose, il est comparable au guerrier sur le sentier d’Allah. Quant à celui qui y entre pour autre chose, il est comparable à celui qui convoite du regard ce qui ne lui appartient pas » [Rapporté par Ahmed, ibn Mâja, et d’autres savants ; il existe un Hadith-témoin venant le conforter chez At-Tabarânî].

 

 

Il est également opportun d'y faire l'I'tikaf, Retraite spirituelle, si l'occasion se présente. Il est possible en outre de passer le salut au Prophète (r) et à ses deux compagnons enterrés près de lui. (On vient à Médine dans l’intention de visiter la mosquée du Prophète, , non de visiter sa tombe, bien que sur place il soit permis de le faire ; il faut bien distinguer la nuance).

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