Les soupçons non-fondés que l’on fait parfois peser sur la femme
Un villageois vint trouver le Saint Prophète () pour lui signaler la raison pour laquelle il refusait de reconnaître son enfant nouveau-né.
“Il est de teint brun”, protesta t-il.
Le Saint Prophète () lui demanda : “Est ce que tu as des chameaux?” “Tout un troupeau”, répondit-il.
“De quelle couleur sont-ils?” “Rouge”, vint la réponse.
“As tu jamais remarqué une couleur différente parmi les nouveau-nés?” Questionna le Saint Prophète ().
“Oui”, admit l’homme.
“Et d’ou viendrait ce nouveau teint?”
L’homme se mit à réfléchir avant de conclure : “Sûrement l’un de ses ancêtres était de ce teint”.
“Alors sûrement l’un de tes propres ancêtres était de teint brun”lui répliqua le Saint Prophète ().
Il est donc interdit de semer le doute si l’on n’est sûr de rien. Il ne convient pas à l’homme de créer de tels doutes pour les propager ensuite avant même qu’ils ne soient vérifiés. Il va ainsi à l’encontre du code de l’honneur le plus élémentaire.
A ce sujet, le Prophète () nous a averti en ces termes : « L’homme qui rejette son enfant en ce monde sera mal vu dans l’autre : il n’aura pas la chance de voir Allah et sera une disgrâce parmi les hommes ».
L’accusation d’infidélité que l’on profère contre la femme est très grave, il est impérieux que l’on s’assure de la véracité d’une telle accusation. Les ressemblances du nouveau-né ne sont pas une preuve concluante et risque de nous induire en erreur irréparable.