Le Sa`i (le va-et-vient entre les monts Safâ et Marwah) est accompli à l’instar de ce que Hâdjar, épouse d’Ibrâhîm, Alaihi Assalam, fit jadis à ce même endroit. Pourquoi donc est-il préconisé uniquement aux hommes, et non aux femmes, d’observer le Ramal (fait de marcher à vive allure) entre les deux signaux verts lors du Sa`i, bien que ce rite soit essentiellement une imitation de ce qu’une femme avait accompli ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le Ramal entre les deux signaux verts lors du Sa`i entre Safâ et Marwah est pour les hommes un acte surérogatoire et non une obligation. Quant aux femmes, elles ne sont pas tenues d’observer cette Sunna, même si telle fut la manière dont marcha Hâdjar, qu'Allah soit satisfait d’elle, lors de son aller et retour entre ces deux monts, un comportement qui fut à l’origine de l’institution du rite du Sa`i en général.
A propos du Sa`i de Hâdjar entre Safâ et Marwah, Boukhari, qu'Allah lui fasse miséricorde, rapporta dans son Sahih : « Une fois arrivée dans la vallée, elle retroussa le pan de sa robe et, tellement épuisée de fatigue, elle s’efforça de marcher jusqu’à dépasser la vallée, puis elle alla vers le mont Marwah qu’elle escalada. Elle chercha des yeux quelqu’un pour l’appeler au secours, mais elle ne vit personne. Elle répéta cela sept fois ». A cet égard, Ibn ‘Abbâs, qu'Allah soit satisfait de lui et de son père, dit : « Le Messager d’Allah () ajouta : ‘C’est pourquoi les gens observent le Sa`i (va-et-vient) (entre ces deux monts)’ ».
Il est probable que si le Ramal n’a pas été institué pour les femmes, c’est par souci de les voiler et de ne pas les mettre dans une situation où elles risqueraient de voir certaines parties de leurs corps dévoilées.
Ibn Qudâma, qu'Allah soit satisfait de lui, indiqua le jugement de la Charia au sujet du Ramal lors du Sa`i en disant : « Pour conclure, le Ramal au milieu de la vallée est un acte surérogatoire préférable, étant donné que le Prophète () y avait marché à vive allure, ainsi que ses Compagnons. A cet égard, Safiya bint Chayba rapporta de l’esclave qui avait donné un fils à Chayba : ‘Je vis le Messager d’Allah () accomplir le Sa`i entre Safâ et Marwah en disant : ‘La vallée Al-‘Abtah n’est parcourue qu’en marchant à vive allure’. Ceci n’est pas une obligation et nul grief à faire à celui qui le néglige. D’après Ibn `Omar : ‘Si je vais à vive allure entre Safâ et Al-Marwah, c’est que j’ai vu le Messager d’Allah () le faire ; et si je marche, c’est que j’ai vu le Messager d’Allah () le faire et je suis devenu un homme âgé’ ». Ces deux Hadiths furent rapportés par Ibn Mâdjah, et ce dernier par Abu Dâwûd aussi. Etant donné qu’il n’y a aucun inconvénient à abandonner le Ramal lors du Tawâf (circumambulation autour de
Il dit également, qu'Allah lui fasse miséricorde, au sujet de la raison pour laquelle le Ramal est à observer uniquement par les hommes : « Ibn Al-Mondhir a dit : ‘Les `oulémas furent unanimes à dire que les femmes n’ont pas à observer le Ramal, ni lors du Tawâf autour de
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