Je suis arrivé à la Mecque le jour de la Tarwiya (huitième jour de Dhoul Hidjah) et c’est là que j’ai mis les habits d’Ihrâm (sacralisation rituelle). Dois-je faire un sacrifice expiatoire ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il n’est pas permis au pèlerin qui entreprend le Hadj ou la `Omra de dépasser le Miqât (lieu fixe où toute personne se dirigeant vers la Mecque pour accomplir le Hadj ou la ‘Omra doit absolument formuler l'intention du pèlerinage -ou de la ‘Omra- et entamer son état d’Ihrâm) que s’il est déjà en état d’Ihrâm, c'est-à-dire qu’il a déjà formulé l’intention d’entreprendre le rite et a revêtu des habits d’Ihrâm avant d’arriver à ce lieu
Par conséquent, quiconque dépasse le Miqât sans avoir entamé son Ihrâm doit absolument y retourner pour entrer en état d’Ihrâm. S’il retourne au Miqât, et entame son Ihrâm de cet endroit, il n’aura alors rien à expier.
Cependant, s’il n’y retourne pas et entame son Ihrâm à la Mecque, il devra se repentir de son abandon d’une telle obligation, à moins que son manquement soit justifié par une excuse valable qui l’a empêché de retourner au Miqât. Il devra, dans ce cas, immoler une brebis à la Mecque comme sacrifice expiatoire et distribuer sa viande aux pauvres de l’enceinte sacrée. Son rite demeure cependant valide.
Si le pèlerin a entamé son Ihrâm au Miqât mais a ajourné le port des habits d’Ihrâm sans aucune excuse valable, il aura ainsi commis un péché qu’il devra expier en présentant une compensation expiatoire, laquelle consiste soit à immoler une brebis, soit à donner à manger à six nécessiteux à raison d’un demi-Saa` (unité de poids) pour chacun, soit à jeûner trois jours.
Le pèlerin aura alors le choix entre ces trois sortes de compensation.
Au cas où le pèlerin ait une excuse valable telle qu’une maladie ou autre, il n’est alors pas pécheur, mais il devra quand même présenter une compensation expiatoire.
Cependant, si ce manquement était dû à l’ignorance ou à l’oubli, le pèlerin n’est alors pas pécheur et n’a pas à présenter de compensation.
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