Un homme a fait un testament dans lequel il demande à ce qu’on sacrifie une bête en son nom après sa mort. Quelles sont les dispositions qui s’appliquent à ce sacrifice ? Faut-il autoriser les proches en lignée directe à manger de la viande de cette bête, ou bien faut-il la donner entièrement en aumône ? Veuillez nous conseiller, qu'Allah, exalté soit-Il, vous récompense.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager Mohammed ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Si le défunt a fait un testament avant sa mort, dans lequel il demande à ce qu’on sacrifie une bête en sa faveur, il incombe aux héritiers d'exécuter son testament. Selon les Mâlékites et les Hanbalites il leur est permis d'en manger et de nourrir les autres avec. Les Châféites et les Hanafites pensent quant à eux qu’il est permis d'en faire aumône mais pas d’en manger. Dans Matâleb Ûli-n-Nuha un ouvrage de jurisprudence hanbalite, on peut lire: «La personne décédée a plus besoin d’un sacrifice que la personne vivante, car son besoin en bonnes actions est plus pressant.
Le sacrifice fait en faveur d’une personne décédée a les mêmes dispositions que celui d’une personne vivante : on en mange une partie, on donne en aumône une autre partie et on offre à autrui une troisième partie. Si la personne meurt après avoir égorgé la bête ou avant, ses héritiers doivent s'acquitter de ces charges à sa place mais ils n’ont pas le droit de la vendre »
Dans Tuhfat al-Muhtâdj, un ouvrage de jurisprudence châféite l'auteur dit : « Au sujet de celui qui fait une offrande en faveur d’une personné décédée l'ouvrage Charh al-Rawdh dit : 'il est recommandé de manger de la bête sacrifiée si la personne fait le sacrifice pour elle même. Mais si le sacrifice est fait en faveur d'une personne décédée, il n’est pas permis d’en manger. Cette opinion a été expliquée par plusieurs jurisconsultes. La raison, d'après eux, est que l'offrande est un bien qui appartient à la personne décédée et il n'est pas permis d'en manger sans sa permission. Faute de cette permission, il incombe aux héritiers d'en faire aumône au nom du défunt ».
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