Pour celui qui accomplit le Hadj Tamatto‘, son Hady doit-il être distribué aux pauvres en totalité ? Ou bien sera-t-il distribué comme l’offrande de l’Aïd, c'est-à-dire un tiers aux pauvres, un deuxième tiers donné en guise de cadeau et un troisième consacré à la consommation par le propriétaire de l’offrande et sa famille ? Sera-t-il licite que le Musulman ne soit pas présent lors de l’immolation et qu’il paye de l’argent à celui qui s’en charge, le mandate pour procéder à l’immolation, lui en donne le prix, mais n’assiste pas à la distribution et à tout ce processus ?
Louange à Allah. Paix et Salut sur Son Prophète.
Il n’est pas obligatoire que le Hady du Hadj Tamatto‘ (fait d'entrer en état de sacralisation pour accomplir la ‘Omrah puis de sortir de cet état avant d'y entrer à nouveau pour accomplir le Hadj) et du Hadj Qiraan (fait d'entrer en état de sacralisation pour accomplir le seul Hadj) soit entièrement distribué aux pauvres, et le propriétaire de l’offrande est autorisé à en manger, car il s’agit d’un sang que l’on fait couler en guise de reconnaissance et non pas en guise de réparation. Selon certains jurisconsultes, il est préférable d’en consommer le tiers, d’en offrir le deuxième tiers et de donner le troisième tiers à titre d’aumône, tout comme pour le sacrifice de l’Aïd. Le Hanbalite Al-Bohouti a affirmé : « Le Hady, immolé de manière surérogatoire, ainsi que celui du Hadj Tamatto‘ et du Hadj Qiraan ressemble au sacrifice de l’Aïd ». Dans Ach-Charh Al-Kabiir, ouvrage de jurisprudence hanbalite, il est mentionné : « Ibn ‘Omar dit : ‘Les sacrifices de l’Aïd et le Hady sont distribués à raison d’un tiers pour vous, un deuxième pour votre famille et un troisième pour les pauvres’. C’est également l’avis d’Is-haaq et l’un des deux avis d’Ach-Chaafi‘i ».
Finalement, le plus recommandé sera de combiner les trois actes, c'est-à-dire la consommation, le don et l’aumône, sans pour autant se limiter à chaque fois au tiers. Vous pouvez par exemple donner la moitié de l’animal sacrifié à titre d’aumône, alors que vous en consommez le quart et que vous donnez le dernier quart, ou le contraire. Par ailleurs, il n’y a pas d’inconvénient, pour celui qui est enjoint de faire un Hady, à mandater quelqu’un pour se charger à sa place de l’immolation, et il ne sera pas obligé d’assister ni à l’égorgement, ni à la distribution de l’offrande.
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