J'étais enceinte de sept semaines pendant le mois de Ramadan et je perdais du sang. J'ai consulté une gynécologue, qui m'a fait une échographie et m'a dit que l’embryon était sain. Nous étions le jeudi et je jeûnais. Le dimanche, j'ai perdu l’embryon et rompu mon jeûne. Le dimanche suivant, les pertes de sang se sont interrompues, j'ai jeûné le lundi, et le mardi. Le mercredi j'ai perdu un peu de sang et j'ai rompu mon jeûne, puis je l'ai repris le jeudi. Quel est le jugement concernant le jeûne des jours qui ont précédé la perte de l’embryon et des deux jours durant lesquelles les pertes de sang se sont interrompues?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et à ses Compagnons.
Etant donné que vous étiez dans le deuxième mois de gestation, le sang que vous avez perdu avant la fausse couche ne peut pas être du sang de menstrues, car les menstruations cessent durant la grossesse, selon de nombreux oulémas, dont l’imam Ahmad, qu’Allah lui fasse miséricorde. Si vous entendez par « perte de l’embryon » la fausse couche, alors les pertes de sang que vous avez constatées ne peuvent pas non plus être du sang de lochies, étant donné que les lochies ne se produisent que s’il s’agit d’une fausse couche d’un foetus qui a pris une forme humaine.
D’après les oulémas une telle chose ne peut se produire en général avant 81 jours. Etant donné ce qui précède, le sang en question est une métrorragie qui ne requiert pas que vous délaissiez la prière, le jeûne, ou toute autre pratique religieuse interdite à la femme ayant ses menstrues.
Vous n’auriez donc pas dû rompre votre jeûne, sauf si vous étiez malade et vous devez, de toute manière, rattraper ces jours de jeûne.