Salam alaykum,
Quel est le jugement d’une personne qui veut la dot le jour du halal sous condition de la laisser par la suite chez elle le temps qu'elle achète ce qu’elle a besoin car sa famille non musulmane ne l’aidera pas.
Le prétendant refuse et veut lui donner la dot le jour même en présence du wali et des témoins et la ramener chez lui le jour même en lui proposant d’acheter tout une fois ensemble.
Elle n’a pas de jilbab rien car sa famille le lui interdit.
Or le frère sa famille refuse aussi et exige que la dot soit donnée le jour même puis qu'elle vienne.
Ils proposent même de lui offrir des jilbabs.
Elle refuse en disant désolé du terme je m’en fiche je veux plus de dot que faire ?
Le frère a que sa mère seule et déjà sont pas trop d’accord pour ce zawaj ça rend tout difficile.
Que conseillez-vous ?
Besoin d’une réponse urgente mine fadlikoum
Louange à Allah. Paix et Salut soient sur Son Prophète.
La femme a le droit de percevoir la partie avancée de sa dot à partir du moment où elle permet à son mari de disposer d'elle, car Basra ibn Aktham se maria avec une fille supposée vierge, mais à la nuit de noces, il découvrit qu’elle était enceinte. Il en informa le Prophète () qui lui dit : « Elle a droit à la dot, en compensation du rapport charnel auquel tu as eu droit » (Abû Dâwûd). Il indiqua ainsi que la cause de l’obligation de la dot est le droit d’avoir un rapport charnel licite avec la femme.
La femme a le droit d’exiger de rester une durée chez elle avant de déménager dans la maison de son mari. Si elle exige cette condition – avant le contrat de mariage – et que le mari l'accepte, ce dernier doit alors la respecter, car elle n'entre pas en contradiction avec les exigences du contrat et il lui est donc obligatoire de la respecter selon l'avis prépondérant des oulémas.
En effet, le Prophète () a dit : « Les conditions les plus dignes d'être respectées sont celles qui vous donnent le droit d'avoir des rapports intimes avec vos épouses. » (al-Bukhârî, Muslim)
Par contre, si le mari refuse cette condition et que le contrat de mariage a lieu sans mentionner cette condition alors, elle a l'obligation de déménager avec son mari. Nous pensons que l’affaire est simple et qu’il est possible de vous arranger. La femme n'a pas le droit de sortir de chez elle sans porter un voile qui recouvre sa tête et son corps.
Nous ne comprenons pas ce que cette femme a sous-entendu en disant qu'elle ne voulait pas de la dot. Il semble qu'elle ait dit cela en réaction à l’intransigeance de la famille du mari. Toutefois, si elle a sous-entendu par cela qu'elle renonçait volontairement à sa dot – après que le montant de la dot due par le mari ait été fixé – alors, elle a le droit de le faire. Par contre, cela ne sera pas pris en considération si elle déclare cela avant que sa dot n'ait été fixée.
Quant au fait que la mère de cet homme refuse ce mariage, il faut essayer de la convaincre d'accepter. Si elle accepte alors tant mieux, mais si elle refuse alors son fils doit lui obéir, car lui obéir est une obligation alors que se marier avec cette femme en particulier n'est pas, pour lui, une obligation. Cependant, si l'homme craint une nuisance pour sa personne parce qu’il est attaché à cette jeune fille, il n'y a alors pas de mal à ce qu'il l'épouse sans l'accord de sa mère tout en essayant de le faire accepter à sa mère par la suite.
Et Allah sait mieux.
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