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Après le voile le foulard, une nouvelle guerre française

Après le voile le foulard, une nouvelle guerre française

Une guerre mondiale est entrain d'être menée contre la nation musulmane, contre ses principes sacrosaints, contre ses valeurs et contre  tout ce qui est lié à l'Islam. C'est une  guerre dont l'intensité  varie  d'un pays à l'autre, d'une région à l'autre, du nord au sud du globe, de l'est  à l'ouest. Si nous nous limitons au cas de la guerre mondiale déclarée au foulard on constate qu'elle a pris de grandes proportions et s'est beaucoup accentuée  jusqu'à atteindre, à grands renforts de publicité dans les medias, l'interdiction de celui-ci  pour des raisons de  sécurité qu'on développe ici et là à partir de points de départ contradictoires qui reflètent l'hystérie mondiale contre le foulard et contre tout ce qui est islamique comme déjà indiqué.

 

    Si la guerre contre le foulard est encore limitée à des cas individuels au niveau des différents pays du monde à l'exception d'un petit nombre (Turquie, Ouzbékistan), elle est une pratique quotidienne en Tunisie. En tout cas une chose est sûre : ce sont des positions qui n'honorent guère ceux qui les tiennent et soutiennent  surtout quand on les compare à la position adoptée par l'ancien ministre italien de l'Intérieur Giuliano Amato  qui a déclaré qu'il ne peut pas, dans son pays, s'opposer au port du foulard par une femme musulmane tout simplement parce que la Vierge, la mère de Jésus, portait un foulard sur la tête. Il a précisé que Marie, cette femme qui a eu au fil du temps la plus grande considération a toujours été dessinée un foulard sur la  tête.

 

     En réaction à cette déclaration, une nouvelle tendance a vu le jour en Italie pour réclamer une modification des tableaux où la Vierge apparait  un foulard sur la tête, modification dans le sens d'une reprise de ces tableaux  pour en faire de nouveaux où Marie ne porte rien sur la tête. Pour le Ministre italien de l'Intérieur, cette réclamation n'est pas pertinente mais relève  plutôt d'un extrémisme culturel. « En ce qui me concerne, ajoute-il, je ne peux pas accéder à une telle demande parce qu'elle ne répond à aucune logique, à aucun argument religieux ou culturel  en  faveur de l'interdiction du foulard. »

 

Une guerre culturelle dirigée par la France

L'opinion exprimée par Amato est à l'opposée de celle prévalant en France, cette puissance dominatrice qu'aucun autre Etat n'a, au fil de l'histoire, égalé dans ses efforts visant à imposer son propre  modèle par la force. D'ailleurs son histoire de puissance colonisatrice tout comme sa politique actuelle sont la preuve éclatante qu'elle pense toujours avec une logique idéologique qui ne prend en compte que les valeurs de la France .

Ainsi, après la loi interdisant le foulard dans les écoles, on est entrain de préparer le terrain pour l'interdiction du voile, ce qui pourrait se répercuter aussi sur le foulard lui-même. Comme on le voit il ne s'agit pas d'un article de presse que reprennent les médias ou d'un cas social et culturel en France, mais plutôt d'une hégémonie politique et, singulièrement, d'une répression politique qui rappelle les tribunaux catholiques de l'Inquisition. Sinon  comment expliquer que le président Sarkozy soit le fer de lance de cette campagne que certains décrivent déjà  comme étant celle des croisés pour dire, exploitant la marge de désaccord au sujet du voile, que ce dernier n'est pas le bienvenu en France ?!

Auparavant  un certain nombre de parlementaires français qui ne sont ni favorables à la cohabitation, ni partisans du pluralisme culturel mais qui s'efforcent tout de même de consacrer la centrale européenne, singulièrement la centrale française, ont exprimé leur profonde inquiétude vis-à-vis de la propagation du voile et ce dans le cadre d'une manipulation orchestrée par les médias français et les lobbies hostiles à l'expansion de l'Islam en France. Et comme il s'agit d'une guerre culturelle ou plutôt d'une croisade, Sarkozy y joue le rôle d'un rédempteur. C'est pourquoi, dans son allocution devant le Parlement, il a fustigé le voile qu'il a considéré comme étant « un signe d'asservissement de la femme » et non « un signe religieux ». Quelle est cette France qui interdit le foulard dans les écoles parce qu'il constitue à ses yeux un symbole religieux et s'efforce d'interdire le voile parce qu'il n'est pas un symbole religieux !?

Il y a lieu de constater que Sarkozy parle d'un phénomène en France dont les adeptes fervents ne manquent pas, ce qui veut dire que leur droit à la différence  a été confisqué et qu'une conception religieuse est entrain de leur être imposée de l'extérieur par la force du pouvoir, ce qui constitue l'asservissement le plus grave et le plus autoritaire jamais connu.

En réalité il ne s'agit pas seulement d'une confiscation d'un droit mais d'une répression, voire d'une tutelle hideuse qui ne cache pas son aversion pour l'autre, son hostilité à la religion, son triomphalisme inconséquent qui, en fin de compte, ne serait qu'un échec cuisant, chaque croyance religieuse ayant ses propres justifications objectives  sacrées.           Dés lors on peut dire que ce que Sarkozy considère comme une prison ou une cloison est tout simplement, aux yeux de la femme musulmane, une bonne protection contre la pollution de l’environnement, la dégradation de la morale et les regards voluptueux; ce qu’il considère comme une prison est, pour les femmes musulmanes voilées, une conformité avec les ordres d’Allah. Pourquoi donc cette tutelle sur la conception des autres, sur leur bon sens et même sur leurs esprits ? Quand à l’isolement, par rapport à la vie sociale, et dont parle  Sarkozy c’est justement ce qui arriverait avec le durcissement de  la position du président français et de celle de l’élite jacobite (l’ère jacobite pendant la Révolution française, l’ère du terrorisme, des Tribunaux laïcs d’Inquisition)  car l’interdiction du voile obligera, à Allah ne plaise, les femmes voilées à s’isoler et donc à rester chez elles leur vie durant.

Si la laïcité en France tolère l’islam et le respecte au même titre et avec le  même degré d’intensité que les autres religions pourquoi ne pas laisser les gens en paix en ce qui concerne leur vie privée ? Et le voile et le foulard ? Quel mal ont-ils jamais causé ? Se trouve-t-il quelqu'un plus clément envers soi-même que soi-même ? Bien sûr que non ! La tutelle est plus douloureuse, plus blessante, plus dévastatrice, plus négative et plus exclusive que la conséquence des positions personnelles sur ceux qui les tiennent.

 

La guerre contre le foulard en Occident

Avec la  promulgation d’une loi interdisant le port du foulard dans les écoles publiques, la France devient peut être  l'exemple le plus criant de ceux qui mènent  la guerre  contre l'islam. La loi en question avait déclenché une vaste polémique et fait couler beaucoup d'encres, étant peut être le seul cas en Europe où le port du foulard est interdit aux jeunes musulmanes dans les écoles. C'est à partir de là qu'on a commencé à parler du voile et que les mesures prises par les Français ont eu des répercussions considérables au niveau de l'Europe.

A peine les musulmans des USA ont-ils poussé un ouf de soulagement (à la suite de la décision visant à faire indemniser une femme musulmane, expulsée de son travail  pour avoir porté le foulard et à la suite aussi du discours prononcé par  Barak Hussein Obama  dans lequel il a insisté sur le droit de la femme musulmane à porter le foulard tout en rappelant que quiconque essaye de confisquer ce droit s'expose aux sanctions) qu'ils ont été bouleversés  par la décision prise par la Haute Cour du Michigan visant à exiger des femmes devant faire des dépositions de se découvrir la tête au cours de leurs témoignages devant les tribunaux relevant de l'Etat du Michigan, ce qui a été considéré comme une insulte procédant d'une aversion profonde vis-à-vis des enseignements islamiques et des musulmans eux-mêmes. C'est également une insulte  à l'égard de la dignité humaine dans la mesure où la décision confère au juge le droit d'avoir une mainmise sur les habits que doivent porter  les individus  comparaissant devant les tribunaux américains !

La décision a été prise à la  suite d'une action en justice introduite par une musulmane américaine appelée Jouna Muhammad contre un magistrat fédéral après s'être déboutée d'une action consécutivement à son refus d'ôter son foulard. Heureusement qu'il y a des organisations qui peuvent introduire des recours en annulation contre ce genre de décisions: il s'agit, par exemple, de la Commission des droits civils qui est une agence exécutive chargée de la supervision des lois discriminatoires aux USA.

Aussi le  Conseil des relations américaines islamique (CAIR) a lancé un appel en vue de l'annulation de la décision précisant, dans un communiqué publié le 17 juin 2OO9, que le « fait d'exiger qu'un habit religieux tel le foulard islamique ou le voile soit enlevé constitue une violation du droit constitutionnel en matière de liberté religieuse tout comme il est  en contradiction avec les dernières déclarations de Mr. Obama » (le discours prononcé au Caire à l'adresse du monde musulman ) et qui est en faveur du port du voile .

 

 Le directeur exécutif de CAIR, Mr Dawood Walid, a déclaré que « les habitants de l'Etat du Michigan, toute religion confondue, se demandent s'ils doivent enlever leurs habits religieux pour pouvoir comparaitre devant les tribunaux ?! » Et celui-ci de continuer : « Une interprétation plus poussée de la dernière décision risque d'étendre l'application de celle-ci aux juifs, aux sikhs, aux chrétiens et autres adeptes d'autres religions. Quant à nous on se demande si, devant les tribunaux américains, les nonnes renonceront elles aussi à leurs habits religieux qui, pourtant,  ressemblent beaucoup  au foulard. »

 

L'Italie se trouve aussi sur la ligne à cause des efforts que déploient certains de ses politiciens désireux de s'inspirer de l'exemple français surtout après le refus d'une jeune tunisienne musulmane de prendre part à des exercices de nage à l'institut où elle étudie à Milano. L'affaire a déclenché beaucoup de réactions dont les échos sont parvenus jusqu'au Parlement et jusqu'au Centre de la Conservation et de l'Eglise.

Quand on lui demanda d'aller à la piscine pour prendre part à des exercices avec ses collègues des deux sexes, la jeune fille a répondu que les enseignements de l'Islam et les traditions prévalant dans sa société lui interdisent d'exhiber son corps devant  des hommes étrangers ou de se mêler avec eux en pareilles occasions. Elle présenta, à  l'appui de ce qu'elle avance, une attestation d'un médecin italien confirmant que « l'embarras qui s'empare de la personne au cours d'exercices sportifs ou autres qui lui sont imposés, tout en étant contraires à ses propres convictions, constitue une raison suffisante pour l' exempter d'un tel sport ou travail en raison des répercussions psychologiques négatives que cela peut avoir sur sa personnalité, sur ses forces mentales ou physiques. »

Pour le médecin syrien Adnan Diyan : « Le problème ne se limite pas à l'aspect psychologique mais  concerne aussi l'aspect moral et religieux. »

Aussi, dans une interview publiée dans le journal italien La Republica, le patriarche de Venise le cardinal Angelo Skuna a dit, en réponse à une question relative au foulard, que « l’on comprend tous que nous ne devons pas créer en Europe des aspects contraires à sa culture et à son histoire. Et c'est sur la base de ce  critère que vient ma vision des choses » ?!                 Cela veut dire qu'il n'est pas favorable au port par la musulmane de l'uniforme qui est conforme à sa religion malgré le fait que le foulard ne diffère pas beaucoup de l'habit que portent les nonnes dans sa propre église !!

Quant au leader de l'Alliance pour l'Avenir de l'Autruche, Joerg Haider, il a dit, juste avant sa mort : « Je ne voudrais pas voir une femme porter le foulard islamique dans les rues ou dans les espaces publics ou privés de toute l'Autruche ! »

Il s'est dit convaincu que le port du foulard nous fait revenir au Moyen Age, oubliant, faisant semblant d'oublier ou carrément fermant les yeux sur le fait que des nonnes portent un habit qui ressemble beaucoup au foulard. Pire encore, il a exigé de l’église à laquelle appartiennent  ces nonnes de bien contribuer au front  contre les valeurs islamiques et le foulard.

Le Moufti de Croatie, Cheikh Showki Omar Bachitch, nous a informé que, de son avis, les agressions contre les femmes voilées ont pris fin alors qu’elles étaient un phénomène courant dans la rue surtout pendant l’agression perpétrée contre la Bosnie de 1992 à 1995.

Une grande majorité des serbes de Belgrade et d’autres villes ne cache pas, à la vue de musulmanes voilées, leur hostilité contre l’islam et les musulmans. Quant aux musulmanes voilées de Belgrade, elles se plaignent des insultes, des agressions et des attributs qu’on leur lance ici et là pour les présenter comme étant des terroristes, des membres d’Al-Qaïda  ou même des talibans. En Suède, en  Norvège, en Allemagne et en Espagne un grand nombre de musulmanes ont été démises  de leurs fonctions à cause  du port du voile ;  il y a aussi le cas d’une musulmane travaillant dans une banque et qui a été  renvoyée de son poste  pour avoir porté le foulard mais elle a pu reprendre son travail après le départ en retraite du directeur danois.

 

Cas totalement différents

Heureusement que ces hostilités et ces agressions perpétrées contre les musulmanes ne reflètent  pas la situation générale prévalant en Occident. C’est ainsi que le Ministère de la Justice en Norvège a déclaré, à la suite d’une requête introduite par une policière musulmane appelée Koultoum Hasnawi, réclamant le droit du port du voile,  qu’il est possible de permettre aux musulmanes travaillant dans la police norvégienne de porter le foulard.

Il parait aussi que le Ministère de la Justice a signalé que les règlements seront modifiés pour prévoir le port du couvert islamique de la tête parmi l’uniforme officielle de l’Etat. Pour le directeur de la Police, Ingelin Killenjerin, « Si l’on permet aux policières de porter le foulard cela permettra d’assurer la représentation au sein de la police de toutes les confessions et des différents groupes ethniques. Seulement des pressions de l’intérieur et de l’extérieur ont été exercés pour faire revenir  la Norvège sur sa décision qui, pourtant, allait constituer  une percée considérable au niveau du dialogue des civilisations et d’une compréhension sur la base de la paix et de l’acceptation de l’autre tel qu'il est et tel qu'il  veut.

C’est ainsi que ceux qui cherchent à produire un choc ou à susciter  l’aversion ont eu raison du ministre de la justice, Knut Strupbergt, qui, en février dernier, dut revenir sur sa décision visant à  permettre à la policière musulmane de porter le foulard après que des extrémistes aient brûlé un  foulard dans un lieu public pour exprimer leur refus de la cohabitation.

Pour  l’Union des fonctionnaires de police, la prise d’une décision permettant  à la policière de porter le foulard constitue « une violation de la neutralité de l’uniforme ». Ce n’est que du sophisme stérile sans aucune connotation administrative ou autre. Seule la haine l’inspire. Les parties norvégiennes soucieuses de ne pas insulter l'avenir ne se sont pas laissées faire. Ainsi le président du parlement norvégien Torabgom Jagland a mis en garde contre le danger lié à la continuité du phénomène de l’islamophobie qui poursuit il, «risque de provoquer un grand désordre dans la société », tout en insistant sur le fait que « l’islam  ne constitue pas un danger pour la Norvège » et que « les norvégiens n’ont aucune objection contre l’installation de mosquées dans leurs quartiers…. »

 

Dans un Etat voisin tel la Suède le port du  foulard par des policières musulmanes n’a occasionné aucune convulsion, comme ce fut le cas en Grande-Bretagne, alors que la France, suite à la promulgation de la  loi interdisant le foulard dans les écoles en 2004, représente désormais le sommet de l'extrémisme, de la haine et du  rejet de l'autre.

Dans un cas qui serait le premier du genre au Canada, l'avocat de  la monarchie a demandé que l'une des femmes témoins dans le cas d'une agression soit autorisée  à porter le voile lors de son témoignage devant le Tribunal.

Mr Laurie Johnnyt, le Procureur général royal adjoint, a, selon le journal, « The Globe and Mail », déclaré : « Nous devons une fois  encore  renvoyer l'affaire devant les tribunaux, il faut que la dame soit  autorisée immédiatement  à porter le voile. »

Le juge Frank Marco a présidé la Cour suprême de l'Ontario, qui a examiné la question de l'équilibre entre deux principes opposés des droits de l'homme : le droit à la liberté de religion et le droit de respecter la loi, accordant la primauté à la liberté de religion et à la liberté de s'habiller en tant que  valeur supérieure dans la hiérarchie des valeurs de la justice.

Au Danemark, il a été  permis le 23 avril 2009 à une Palestinienne du nom d'Abdul Hamid (27 ans), portant un voile, de travailler en tant que membre du Conseil municipal de la Ville d'Odunsi, la troisième plus grande ville de Scandinavie. La première réunion du Conseil municipal a été l'objet d’un grand intérêt de la part des médias et la réunion s'est transformée en événement historique le premier de son genre: une musulmane voilée fait son entrée au  Conseil municipal. « Je veux, dit elle, qu'on m'évalue selon ce qui est dans (et non sur) ma tête! » Elle est connue pour être  fière  du foulard mais surtout  pour son refus de saluer les hommes en leur  tendant la main ce qui constitue un droit personnel indiscutable, hors de la portée des joutes des médias, des discussions dans les salons   et des hypothèses émises par les philosophes.

Aussi l'interdiction d'aller à l'université frappe toujours, comme en Ouzbékistan, toute étudiante qui, conformément à sa conviction et aux ordres de son Créateur, décide de porter le foulard. C'est le cas également  du Tadjikistan voisin où  l'administration  de l'Université de la Ville de Douchanbé a procédé au renvoi de deux étudiantes pour avoir porté le foulard sous prétexte que c'est en violation de l'interdiction du foulard à l'université. Un fonctionnaire du ministère de l'Éducation Jaloddin Amierov déclare : « Nous allons appliquer  la décision d'interdire le voile par la force de sorte que  toute étudiante qui  viole  la décision s'expose  à l'expulsion de l'université », « Ce n'était pas une simple menace mais une pratique  bien  nazie selon toutes les normes… » 

L'étudiante Jlenora Boponazarova de l'Agence tadjike Novosti a dit que « l'administration de l'université ne lui a pas permis d'assister à l'examen à cause du port du foulard tout en  soulignant que l'administration de l'université lui a notifié son expulsion »

Une telle  répression politique, culturelle et sociale ne découle pas  seulement d'une obsession moderne métamorphosée au niveau de l'administration universitaire, mais elle provient aussi du haut de la pyramide du pouvoir. C'est ainsi que le ministre de l'Education s'est, en 2009, rendu lui-même à  l'université et en a expulsé toutes les étudiantes voilées !!

Et comme il s'agit d’une décision politique dans un État où tout, à l'instar des gouvernements dictatoriaux, est  politisé y compris le pouvoir judiciaire, le tribunal a rejeté en 2007 le recours introduit par l'étudiante Asma  Lofa Dvaltamov et en conséquence elle  fut  empêchée de retourner à l'université à l'instar des autres étudiantes au Tadjikistan. C’est le cas aussi en Ouzbékistan, ce pays connu pour sa répression des islamistes avec la bénédiction aussi bien de  Moscou  que de l'Occident.  

Bien que l'Université de la République du Tadjikistan en Douchanbé ait  annoncé, mardi 16 juin 2009, le retrait de sa décision relative au renvoi des étudiantes voilées  en raison de leur  refus de se séparer du voile mais également de la déclaration de la  vice-présidente de l'Université, Latifa  Nazirov, selon laquelle une décision a été prise pour  réintégrer l'étudiante  Boponazarov ainsi que sept autres  étudiantes voilées qui ont  été renvoyées sous prétexte que cela intervient suite au rôle joué par les femmes dans la société. C'est seulement maintenant que  ce rôle apparait! Malgré cela, elle a fait allusion que le régime en place ne souhaite pas voir  des femmes voilées.

Il semble que le message d'Obama, au Caire, était arrivé à Douchanbé, mais n'a pas encore atteint la Tunisie! 

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