Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager Mohammed ainsi que sur sa famille et ses compagnons :

Le Tawâf de l’ifâda est l'un des rites fondamentaux du Hajj sans lequel l’obligation du Hajj ne peut être menée à terme. Il n'est pas possible pour celui qui délaisse le Tawaf al-Ifâda de se racheter par l’égorgement d’un animal. Quiconque délaisse ce rite pour une raison ou pour une autre, doit rester en état de sacralisation jusqu’à ce qu'il l’accomplisse, même s’il rentre dans son pays.

Ibn Qudâma, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit dans son livre intitulé « al- Mughni » : « Le Tawâf de l’ifâda est l'un des rites du Hajj sans lequel le Hajj ne peut être considéré comme parachevé. Le pèlerin restera toujours en état d’ihrâm tant qu’il n’aura pas accompli ce Tawâf. Et s'il retourne dans son pays sans l’avoir accompli, il ne peut se dégager de son état d’ihram et doit revenir à la Mecque aussitôt que l’opportunité se présente à lui ; autrement il ne sera pas récompensé pour son Hajj »

Atâ’ al-Thawri, l’Imâm Malik, l’Imâm al-Chaféi, Is-hâq, Abû Thawr, et ibn Mundhzir qu'Allah leur fasse miséricorde, sont tous de cet avis.

Al-Hasan, a dit : « il doit retourner à la Mecque l’année suivante pour accomplir le Hajj »

Atâ’, qu'Allah lui fasse miséricorde, a exprimé un deuxième proche du premier, et a dit : « Il doit revenir l’année suivante pour accomplir le Hajj ou la ‘Umra »

Telles sont les opinions des oullémas.

Donc cette jeune fille est toujours en état d’ihrâm, en vertu de quoi, elle ne peut pas se marier conformément au hadith du Messager d’Allah () :

« Il est interdit à celui qui est en état d’ihram de se marier ou d’être marié, tout comme il lui est interdit de se fiancer ».