Est-il permis de dire Subhân Allah, Al-Hamdu Lillah, Lâ Ilâha Illa Allah, Allah Akbar, en prière, dans toutes les unités de prière, après la lecture de la sourate Al-Fâtiha et une autre sourate ou quelques versets, que ce soit dans la première Rak’at, la deuxième, la troisième ou la quatrième. Et après la sourate Al-Fâtiha de la troisième Rak’at du Maghrib. La quatrième des prières du Dhohr, ‘Asr, et ‘Ishâ. Et au Fajr dans les deux Rak’ats, et même dans les prières sunna ? À titre indicatif, je dis Subhân Allah en inclinaison et en prosternation, après le Tashahhud du milieu et de la fin. Je pratique cela avec constance depuis un moment parce que je faisais la prière dite Salât Al-Tasbîh, et j’ai la conviction qu’il est permis de le faire pour toutes les prières.
Qu’Allah vous récompense par un bien.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La formule de rappel légiféré en position debout durant la prière, avant de s’incliner, c’est la lecture du Coran. Les formules de glorification et autres dites en position debout n’annulent pas la prière parce qu’il s’agit de formule de rappel. Mais ce n’est pas le sujet ici. Agir comme vous le dites – et à plus forte raison en le faisant de façon constante- n’est pas légiféré. Mais celui qui le fait volontairement alors sa prière n’est pas invalide – comme nous venons de le dire -.
En revanche, pour celui qui l’a fait par oubli, il lui est légiféré de faire les prosternations de l’oubli, selon les Hanbalites.
Dans son livre Al-Iqnâ’, Al-Hajâwî a dit au sujet des paroles supplémentaires dites dans la prière :
« Le deuxième cas. La prière n’est pas invalide comme cela été dit par ces propos : Si le fidèle prononce une formule de la prière à un autre moment que celui requis, autre que les salutations finales, et même s’il la dit volontairement, comme lire durant une prosternation ou en position assise, dire le Tashahhud debout, lire une sourate dans les deux dernières Rak’ats ou autre alors la prière n’est pas invalide pour autant. Cela a été énoncé, puisque de façon générale, il est permis de dire de telles formules durant la prière. Et il est possible de faire les prosternations de l’oubli pour cela, en vertu de la portée générale du hadith : « Si un fidèle oublie qu’il fasse deux prosternations. » On en déduit que si un fidèle dit une formule de rappel ou une invocation qui n‘a pas à être dite durant la prière, comme dire : Amin ô Seigneur des mondes… ou dans le Takbir dire : Allah Akbar Kabîran. Alors il n’est pas légiféré de faire une prosternation de l’oubli. L’auteur du livre Al-Mughnî est catégorique sur ce point, de même que l’auteur de Al-Sharh, et d’autres savants sont de cet avis. Ceci parce qu’il a été rapporté que le Prophète () a entendu un homme dire : « Je célèbre la gloire d’Allah par des louanges abondantes, sincères et bénies, comme l’aime notre Seigneur et l’agrée. » Et il ne lui a pas intimé l’ordre de faire une prosternation. » Fin de citation.
Et Allah sait mieux.
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