Salamou Aleykoum. Vous dites dans l'une de vos fatwas que si cela atteint un niveau de contrainte, nous pouvons délaisser une obligation : « si dissimuler sa conversion à l’Islam a pour conséquence de délaisser une obligation telle que le jeûne, il faut alors que le dommage que cela engendrerait soit réel. En effet, il faut examiner et étudier la question ; si dévoiler votre conversion à votre mère entraîne, par exemple, qu’elle vous mette à la porte sans que vous n’ayez nulle part où aller ni aucun moyen licite de subvenir à vos besoins, il s’agit alors là d’une excuse valable vous permettant de dissimuler votre conversion à l’Islam, et, même si cela a pour conséquence de devoir délaisser une obligation telle que le jeûne du mois de Ramadan. » . J’aimerais savoir si nous avons une excuse valable de délaisser une obligation comme la prière, devrons-nous tout de même rattraper ces prières ? Et si la conséquence ne me concerne pas mais plutôt la santé mentale de ma mère qui est fragile, cela reste-t-elle une raison valable ? Baraka Allahu fikoum.
Louange à Allah et que la paix et bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La prière dans le contexte que nous avons mentionné dans la fatwa en question à le même statut que le jeûne. Mais il est très peu probable qu’une personne dans son intimité ne puisse accomplir les prières prescrites, même en regroupant celles qui peuvent être regroupées. Si quelqu'un la surveille en permanence la contraignant à abandonner la prière ne serait-ce qu’en l'accomplissant par un signe de la tête ou, à défaut, avec ses paupières et en nourrissant l’intention de l’accomplir, alors aucun péché ne lui sera imputé, mais elle sera tenue de rattraper toutes les prières qu’elle n’a pas pu accomplir dès que l’occasion se présente.
Quant à ce qui a été mentionné concernant la fragilité de la santé mentale de la mère, ce n'est pas une excuse pour négliger ses devoirs religieux. Elle doit plutôt faire ce qu’Allah lui a ordonné de faire, à condition qu'elle ne soit pas soumise à la contrainte par les coups et blessures, l'emprisonnement, ou des actes de barbarie semblables tout en invoquant Allah de donner la patience à sa mère et de faire en sorte qu'elle ne soit pas en colère contre elle.
Et Allah sait mieux.
Le statut de la femme musulmane et ses droits, ou plutôt leur supposée inexistence, sont parmi les...
La liberté est une notion agréable à l’âme humaine et une valeur noble qui affirme...
Le mythe selon lequel toutes les femmes converties ne le sont que par amour d’un musulman. La principale...